Nous sommes tous des nostalgiques de la tendresse, et notre mémoire, en garde la trace vivace aux creux de nos errances.
Les gestes de la tendresse s’offrent dans la simplicité d’un regard, dans l’émerveillement d’un accueil, dans l’imprévisible d’un abandon.
S’il arrive à la tristesse de suinter comme un cri silencieux, chez ceux qui ont vécu l’abandon ou l’incompréhension, la tendresse, elle, rayonne et répand sa générosité plus loin que le présent.
Il faut apprivoise la tendresse, elle n’est pas acquise dans nos cultures, mais si vous la laissez pénétrer, alors ses rires vous porteront vers le meilleur de vous même.
A l’écoute des rires de la tendresse, la vie retrouve son mouvement le plus naturel, elle dansera en vous.
Lettres à l’intime de soi
Jacques Salomé